Etrange couloir qui s’ouvrait, le noir bien sur et le froid, milles étoiles éclairant le firmament, baignais la route d’un lueur de lune.
Non ce n’est pas cela qu’elle cherchait mais elle y était en paix.
Loin dans les ombre hors de sa porté étaient les choses, les monstres qui se cachent sous les lits des enfants, les loups qui rodent dans les bois, les choses que les esprits connaissent mais que les gens ne veulent pas voir car ils en ont peur.
Traversant le chemin les images de son passer venaient et fuyaient, une petite chambre baignée de lune, un grand bureau emplis de livres, les rosées des matins, le couchant des soleil jouant sur les ailes de fées.
Cela changea, les routes boueuses gorgées de sang, les crie de douleurs les rales des mourants.
Cela changea de nouveau, les fracas des armes, l’odeur des cendres chaudes et les épuisement des combats.
Marche lente et silencieuse, parfum d’un feu de cheminer, l’odeur de la bière et rires des gens heureux d’être vivant après les combats.
Puis une simple perception et un visage, le goût d’un gâteau si simple et pourtant si lointain
A nouveau des batailles et les choses plus proches murmurantes « part, part, eux restent… »
Les recommandation de ses livres « suis un chemin mais ne te retourne pas ou tu reviendra en arrière, fait un pas vers ton origine et le chemin que tu prend ne sera plus car il te ramènera de la ou tu viens »
Un bêlement presque une voix, odeur salé des larmes et frissonnement de la fourrure contre les muscles puissant, le doux sons d’une griffe qui failli de son fourreau et le souffle sourd du loup qui bondit
« Lirael ! n’approche pas Lirael ! » incapable de résisté elle se retourne vers le cercle qu’elle à franchie si une si petite éternité avant.
Le cercle se ferme le chemin est clôt.
Sur les rivage du lac Jorun il pleut l’odeur de la terre fraîchement humide monte à ses narine dans la brise du début d’après midi.
Déboussolé elle regarde le dragon qui vient à elle, instinctivement elle saisie la crête et monta sur la monture